Intégrité, authenticité et résultats

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Nous arrivons en fin d’année et nous demandons comment évaluer le travail que nous faisons. Je crois que le meilleur moyen d’y arriver est de réfléchir sur l’attitude que nous avons maintenue généralement au cours de l’année. Cette partie est définitivement clé. L’attitude ne veut pas seulement dire demeurer positif et se centrer sur ce qui va bien, mais aussi toujours chercher à faire de son mieux. D’où l’importance de l’intégrité et de l’authenticité.

Une question : aie-je été honnête avec moi-même tout au long de cette période? En fait, cette interrogation devrait toujours être présente dans notre esprit, car elle amène les notions de l’intégrité et de l’authenticité!

L’authenticité et l’intégrité sont-elles rares?

Fait amusant, lorsque je mentionne ces deux qualités, tous me disent qu’elles sont rares. Pourtant, lorsque je demande à toutes les personnes à qui j’en parle, si elles les possèdent, la réponse est toujours oui.

Alors sont-elles si rares? En fait, je crois que non. Ma théorie est que nous sommes tellement habitués que, comme l’or ou le platine la rareté implique une grande valeur, que le premier réflexe est de qualifier ces deux qualités comme étant inexistantes ou presque.
Pensons-y! Si nous ne sommes pas intègres et authentiques, que sommes-nous? Malhonnêtes? Je crois que nous sommes tous un peu malhonnêtes, sinon, nous serions tous parfaits.

Cela ne veut pas dire que nous soyons incapables d’intégrité et d’authenticité. Nous voulons tous bien agir. J’en prends pour preuve qu’il est souvent difficile d’accepter la sensation de culpabilité. Peu importe la raison qui nous pousse à refuser d’être à la source d’une situation négative, il n’en demeure pas moins que nous allons résister à cette idée.

Nul ne peut contrôler un destin duquel il n’est pas responsable

Il s’agit ici d’une de mes réalisations les plus importantes que j’ai faites dans ma vie. Si je ne suis pas responsable, ou du moins, si je n’accepte pas la responsabilité de ce qui m’arrive, comment puis-je en modifier le cours? Oui, il peut arriver que des circonstances incontrôlables viennent modifier le cours de notre vie. Par contre, dès que je peux contrôler quelque chose, je dois le faire. Non pas pour devenir maître de tout, mais pour me permettre de gérer mon existence comme je l’entends.

Peut-on faire mieux que de son mieux?

Je crois que la très grande majorité des gens vous diront qu’elles ont fait de leur mieux. Ce sera vrai! Mais faire de son mieux est toujours une question de contexte. Je vous parle de facteurs d’influence. Ces derniers sont en général très importants. Par contre, à mon avis, la chose la plus importante à observer est notre manière de répondre au contexte. Pour certaines personnes, le contexte n’est qu’une excuse. Mais, jusqu’où pouvons-nous accepter cela?

Personnellement, je crois que c’est en partie vrai. Mais, je crois également que cela n’arrive que lorsque nous permettons au contexte de prendre le contrôle de nos croyances sur soi et sur nos forces.

Alors, comment définir si nous faisons toujours de notre mieux ? En se posant quelques questions. Baissons-nous les bras? Cherchons-nous la meilleure façon de réagir? La solution la plus créatrice ? Prenons-nous le risque de la mettre en place? Laissons-nous les paroles des autres dicter nos excuses ?

Ce que j’entends ici est que souvent lorsque nous parlons de notre difficulté à une personne, elle vient à notre secours en nous présentant la partie du contexte qui soulage notre conscience. « Ah! Les gens n’ont pas d’argent. » Ou, « C’est difficile d’amener les gens à prendre la bonne décision, on ne peut prendre pour eux la décision, etc..».

Si vous n’êtes pas en développement des affaires, il se peut que vous vous identifiiez à d’autres blocages. Mais les excuses sont souvent ce qui tue notre capacité à réussir.

Mettre le doigt sur la réalité et l’accepter

C’est ici que nous devons faire la différence. Quelle est la première pensée qui nous vient lorsqu’on nous lance cette bouée de sauvetage mentale? Est-ce qu’on se dit que c’est vrai et qu’on abandonne? Ou, est-ce qu’on se demande comment contourner ces barrières?

Je crois qu’il nous faille développer de nouveaux réflexes. Le premier est de ne pas abandonner. Chercher ce qui cloche vraiment et en faire une force versus une raison d’abandonner. Toutes ces excuses qu’on peut se trouver ou que les autres peuvent nous trouver ne sont en fait que l’information dont nous avons besoin pour établir une nouvelle stratégie.

C’est ici que les réponses viendront. Lorsque nous avons envie d’abandonner parce que nous avons identifié une raison qui fait que ça ne marche pas, il faut trouver le moyen de dépasser ce blocage. Si ce que nous faisons répond à un besoin réel, nous réussirons. Ce n’est qu’une question de temps.

Je crois que la fin d’année est une excellente opportunité de fouiller en soi pour découvrir ce que nous croyons vraiment et ce qui nous permet d’identifier les forces qui nous sont propres. Celles dont nous avons besoin pour obtenir les meilleurs résultats.

Certains jours se présentent souvent comme négatifs et nous font douter. Toutefois, les attitudes d’intégrité et d’authenticité vont guider nos choix d’actions positives basées sur nos croyances les plus profondes et notre personnalité réelle.

Michel Blier
[email protected]

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