Réflexions d’un entrepreneur TI (2) : le chaos techno

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Quand je regarde l’évolution, que dis-je, l’explosion des technologies, des environnements TI et des modèles d’affaires proposés ces dernières années; honnêtement, en tant qu’intervenant du monde des TI, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Quel chaos techno!

Comment identifier les technologies gagnantes ou les entreprises-fournisseurs de technologies qui proposent des modèles d’affaires « gagnant-gagnant-gagnant » ?  Si, si, vous avez bien lu; 3 fois gagnant comme dans « client-fournisseur-développeur ».  Si vous avez une réponse toute simple et infaillible à cette question; prière de m’appeler ASAP !

Le Client est ROI… plus que toujours

Évidemment que le client est roi mais ces dernières années, avec la multiplicité des plates-formes technologiques, le client s’est aussi multiplié en de multiples personnalités, chacune y cherchant son compte.  Ainsi, les dirigeants sont ouverts à tout type de solutions technologiques dans la mesure où celles-ci généreront une amélioration, soit de la productivité, soit de la profitabilité; et dans le meilleur des mondes, des deux à la fois tout en permettant une réduction des coûts.

D’un autre côté, les gens des TI, avec raison, veulent des solutions intégrées et standardisées pour éviter d’avoir à gérer une toile d’araignée d’applications de technologies différentes qui communiquent mal entre elles.  Donc, ils demandent à leurs fournisseurs que les nouveaux développements utilisent une technologie dite « légère », du genre « Web »; ce qui est beaucoup plus simple tant à gérer qu’à opérer.

Les utilisateurs, quant à eux, veulent des applications conviviales, multi-plates-formes (desktop-laptop-mobile) et intelligentes qui leur procureront toute l’information qu’ils désirent là et quand ils en ont besoin, c’est-à-dire en tout temps et en tout lieu; ce qui n’est pas toujours compatible avec les exigences des TI.

Les promesses de fournisseurs TI : mer et monde

Les fournisseurs, quant à eux, aiguisent leurs armes, à qui mieux mieux; certains y vont avec des technologies tout Web, que ce soit avec Microsoft /.Net ou avec Sun-IBM / Java.  D’autres proposent une solution hybride « Smart Client » qui permet d’offrir le meilleur des deux mondes, soit la richesse d’un développement Windows combinée à la facilité de déploiement d’une solution Web.  D’autres encore, qui sont plus près des produits, optent pour le mode SaaS (Software as a Service) à la Salesforce.   Finalement, certains, pour des raisons de sécurité ou de volume de données, conservent une architecture client/serveur, etc.

Ajoutons-y l’évolution frénétique de ces dernières années et ça donne un chaos techno.  Ces dernières années, la courbe d’apprentissage imposée aux développeurs par les fournisseurs est effarante, sinon effrayante.  Ouf !

 

Le dilemme du développeur : entre l’arbre et l’écorce

Et le développeur, lui, doit à la fois se tenir constamment à jour des différentes évolutions en cours et prévues des outils qu’il utilise tout en saisissant les subtilités d’évolution du marché de ses différents clients et de leurs impacts sur leurs besoins et leurs processus d’affaires.  En tant que développeur, ce n’est pas tout de sélectionner la technologie, il faut comprendre les subtilités cachées derrière l’outil, que ce soit au niveau des protocoles de communication ou des couches à utiliser pour générer des applications performantes et faciles à entretenir.  Finalement, il y a aussi, les soubresauts techno sporadiques tels le « Cloud Computing », le « 2.0 », la Mobilité avec le « BlackBerry » et le « iPhone » etc.; dont il faut bien mesurer s’ils sont juste un soubresaut ou bien un véritable tremblement de terre !  Entre le client et le fournisseur, la position n’est pas toujours confortable.

En conclusion, un fait demeure, la productivité sera toujours une valeur sûre, nonobstant la technologie utilisée.  Cependant, ce qu’il faut noter, c’est que ces dernières années, la productivité trouve de plus en plus sa source dans l’information, ou si vous préférez, dans le SAVOIR, sous toutes ses formes : Intelligence d’Affaires, Intelligence Client, Intelligence Marketing, Intelligence Web, Intelligence Produit, etc.

Bref, on est passé du contenant au contenu ou si vous préférez, plus que jamais; le Contenu est ROI !!!

En tant qu’intervenant du monde des TI, il faut s’ajuster et rapidement…  Il faut savoir conjuguer les technologies offertes avec les besoins des différentes clientèles (usagers, équipe TI, dirigeants).  Dans notre prochain billet, nous ajouterons à cette équation la problématique de la relève en TI au Québec…

 

Bonne semaine,

Michel et Denis

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