Projets TI : objectifs, portée, ressources, budgets, délais, livrables, etc.

Voir la version AMP

L’augmentation de la productivité, la capitalisation sur l’avantage concurrentiel. Les réponses aux nouveaux besoins d’affaires passent souvent par les TI, ou peut-être devrais-je dire, un projet TIC, non ?

La traduction de ces modifications ou ajouts dans les systèmes de l’entreprise se fera à l’interne ou à l’externe. Mais, dans les deux cas, on rencontre encore bien souvent deux problèmes de base :

  • La portée des objectifs (et donc du projet) est mal définie et l’impact des modifications encourues est imprévisible
  • Le budget est mal attribué et parfois aussi, carrément irréaliste ou fortement sous-estimé

Ces deux facteurs sont responsables de la mauvaise tournure de la très grande majorité des projets informatiques. Ils dépassent les budgets et échéances ou encore n’atteignent pas leurs objectifs, quand ce n’est pas les deux; ces deux cas de figure sont le lot de 83% des projets informatiques selon les dernières études des références en la matière : Gartner, IDC, Forrester, etc.

 

Projets TIC… tac…

Fréquemment, pour les gros projets TI, les directeurs de projets mettent en place une mécanique qui aide grandement à contrôler ces deux éléments.  Dans ces cas-là, malheureusement, c’est en cours de projet que le manque de rigueur fait en sorte que le scope (la portée du projet) augmente ce qui entraîne des débordements dans le temps; et conséquemment, dans les délais et les coûts…

Et plus le temps passe, plus les coûts augmentent, plus la portée…

Les grands problèmes aux grands projets

L’ampleur des équipes TIC des grands projets… au sein des grandes entreprises fait en sorte que le plus petit écart au mandat initial implique des dizaines de personnes, qui se retrouvent toutes, individuellement, avec un peu plus de liberté / responsabilité, ce qui entraîne rapidement une déferlante de tâches et de temps supplémentaires, non-prévus.

Bref, ce n’est pas simple et l’envergure du projet y est pour beaucoup…

Les petits problèmes aux petits projets… euh…

Par contre, pour les petits et moyens projets TIC, l’équipe en place est souvent très restreinte (0 à 15 personnes) et très très souvent, c’est la vitesse qui est priorisée car le délai de livraison des livrables (de l’application) a un impact majeur et direct sur la performance des processus d’affaires et des finances de l’entreprise.

Dans ces cas-ci, on ne sera donc pas surpris de rencontrer des décideurs mécontents des livrables, et parfois aussi des coûts; principalement, parce que très souvent, en priorisant le délai de livraison on en vient instinctivement (je dirais, inconsciemment) à sous-estimer l’ampleur ou la difficulté du projet.

CONCLUSION

Le plus simplement du monde, retenons qu’un projet TIC bien défini avec un gestionnaire de projet qui s’en tient au scope établi (à la portée du projet définie), avec un décideur qui aura alloué le budget nécessaire (aux bonnes ressources et pour les bonnes tâches) à la réalisation du projet risque d’être livré dans les délais et les coûts prévus.  Et nul doute qu’en de telles circonstances, demandeur, gestionnaire, réalisateur et utilisateur risquent tous d’être fort positifs face au projet.

Moralité : rien ne sert de coder à la course, il faut d’abord  analyser les processus… Et la productivité en entreprise;  commence par des projets TIC bien gérés !

Oh! bien sûr qu’il y a les méthodologies de développement agile et il y a le modèle CMMI; mais ça, c’est une toute autre histoire…

Bonne semaine,

Michel et Denis

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *